Merci pour ton analyse toujours bien à propos! Bisous ma chère épouse!

Fabrice......Quelle analyse ! Chapeau! Je suis heureux de voir qu'il y a encore des jeunes, des moins jeunes qui pensent comme moi et surtout qui osent le dire! Pourquoi? Parce que il y en a une autre quantité qui se fout de tout...pourvu qu'ils ne soient pas touché personnellement ...et que suivant leurs humeurs...ils votent à gauche ou à droite! Nous vivons dans une ère où la démotivation, le "je m'en fous" prône sur l'intérêt de comprendre la Politique, de savoir selon les programmes pour qui on votera et surtout comme moi....j'ai été élevé Socialiste, j'ai été mandataire pendant 6 ans, j'ai eu des moments où certains programmes ne m'agréaient pas....et je le faisais remarquer...sans pour cela renier ma parole donnée pour le prochain scrutin! Ma devise: Socialiste d'un jour, Socialiste toujours"! Néanmoins il faut savoir accepter une défaite , parfois même oser dire qu'il y a une partie d'un programme qui me plaît....cela s'appelle la Démocratie et la liberté de penser! Malheureusement les "guerres intestines" Droite, extrême Droite contre la GAUCHE existe depuis des lustres ! Ce serait si simple d'avoir des dirigeants qui pensent seulement à leur Peuple!

• • Fabrice Parisy

    Lundi 12 Octobre 2015 à 18:39
    

    Philippe, 

    Je suis de gauche (socialiste aussi), relativement jeune encore (c'est vrai), et n'ai pas honte de le dire. Bien sûr, dans mon pays, l'impopularité des socialistes est criante, mais je refuse pour autant de jouer à la girouette, en reniant, en n'assumant pas les valeurs auxquelles je crois. Pour moi, la politique c'est deux choses. C'est d'une part un socle de valeurs dans lesquelles on se reconnaît, qui permettent de se positionner. C'est d'autre part un programme. Il arrive que l'on soit déçu, bien sûr. Mais déçu par une politique menée (souvent d'ailleurs influencée par Bruxelles, par des lobbies, par les syndicats, le patronat, la rue aussi...) par un gouvernement précis, qui ne tient pas suffisamment ses engagements ou qui promet plus qu'il ne peut tenir. Par exemple, j'ai pas mal de griefs contre une partie de la politique menée en France actuellement, notamment sur le plan économique. La crise est réelle, mais elle a aussi bon dos. S'il faut que chacun fasse des efforts et se serre un peu la ceinture, je veux bien, mais que ce soit juste et équitable, et proportionnel. Or, tout le monde n'accepte pas les règles, parce que l'égoïsme l'emporte sur l'intérêt général, ce que je déplore tout le temps. 

    Mais je reste foncièrement un démocrate, aussi. Ce qui signifie que, sans aller jusqu'à renier les valeurs qui ont construit ma position, je reconnais sans tortiller qu'une mesure proposée par la droite est bonne quand c'est le cas. Il faut oser cela, et ne pas s'enfermer dans des considérations purement politiciennes. Personne n'a le monopole du bon sens, ni ne détient l'ultime vérité. Il faut reconnaître au peuple et à ceux en qui il donne sa confiance la diversité des idées et des positionnements. Le seul parti que, par principe, je ne défendrai jamais, c'est celui de l'extrême droite, car son idéologie se fonde sur la stimulation des peurs, la théorie du complot, et la manipulation des réalités, autrement dit, Marine le Pen et consort sont prêts à n'importe quoi pour arriver au pouvoir (y compris à s'offrir une façade politiquement correcte et acceptable par le plus grand nombre), non pour l'intérêt réel des citoyens, mais surtout pour fermer les portes du pays, pratiquer le protectionnisme à outrance (suicidaire en somme) et assoir leur idéologie fascisante nauséabonde. 

    En conclusion, gauche ou droite, c'est à chacun de voir, la démocratie c'est aussi cette diversité et l'alternance politique (hors extrêmes), mais il vaut mieux chercher à comprendre un minimum ce que ça veut dire, au lieu de suivre le vent parce qu'on ne pense qu'à soi. 

    Bonne soirée 

    FP