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LE SALAIRE DE LA PEUR
Pour rappel le salaire est la rémunération du travail effectué par une personne, pour le compte d'une autre, en vertu d'un contrat de travail...en général!Trop de travail au noir....paraît-il!
A qui en vouloir? Nullement à ces "travailleurs" qui souvent le font pour arrondir leurs fins de mois difficiles....dûes à la taxation galopante, aux loyers exorbitants, aux coûts presque prohibitifs des produits alimentaires, des loisirs, des produits pétroliers....
Cette honteuse exploitation du Monde du Travail profite essentiellement aux grosses sociétés, à leurs actionnaires...et lorsque les bénéfices seront moindres, sans scrupule, licencieront et...réengageront en offrant des salaires de misère à celles et ceux qui entrent sur le marché du travail...et on repart pour un tour!
Une inégalité flagrante existe donc!
Quand je lis dans la presse de mon quotidien encore ce matin..."que les salaires des fonctionnaires européens sont "fous, fous, fous"...et pourtant qu'ils tremblent pour leurs avantages et primes comme l'exonération de l'impôt national sur le revenu que l'Union Européenne veut ranoter...!!!
Un clivage existe toujours entre les Travailleurs et le Monde Financier!
Ne dit-on pas que le travail n'a jamais tué son Homme?
De nos jours beaucoup trop d'hommes, de femmes, d'enfants meurent par le manque de soins, de nourriture, de logements, de travail, de salaires dignes...!
"Hier le salaire de la...peur !".......Aujourd'hui le salaire de l'horreur! "
Et sur l'air de "Ca ira mieux demain...." On espère que tous les pays démocratiques ou pas s'amélioreront, ouvriront les yeux, délieront les cordons de la bourse pour enfin offrir du travail à tous et à toutes, sans inégalité aucune!
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Commentaires
Un salaire devrait assurer la subsistance de qui le reçoit, mais également son épanouissement. Cela me rappelle un roman de Barjavel, auteur français de science-fiction... "La nuit des temps".
L'auteur y décrit une société qui avait détaché la production d'argent d'un quelconque référent physique. L'argent était une simple convention, accordée non comme un privilège ou une ressource, mais comme une simple donnée chiffrable mais clairement artificielle. Les gens du commun, travailleurs de l'ombre, petites mains, touchaient un salaire qui leur permettait de se nourrir, de se loger, de se distraire, d'aller au cinéma ou en vacances. Rien de luxueux, mais un droit au logement, à la décence, aux loisirs... Ceux qui, au sein de cette société, avaient fourni des efforts méritoires (hauts diplômes, découvertes scientifiques, abnégation politique, etc.) recevaient un supplément conséquent, leur permettant l'achat de produits de luxe (avions, bateaux, etc.).
C'est une utopie, certes. Mais si l'on permettait en effet, au niveau mondial, de faire tourner les planches à billets sans se sentir redevables ensuite d'une quelconque institution de régulation, d'un système boursier cruel et sans âme, de ne considérer en effet les billets et les pièces que comme ce qu'ils sont : des bouts de papier et des ronds de métal, alors peut-être reconnaîtrait-on enfin que l'homme a une valeur dans cette société que nul papier ou jeton métallique ne peut acheter...
3philippedelpature
Mercredi 10 Octobre 2012 à 06:26
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La peur de perdre son salaire ... beaucoup vivent à crédit ... pas seulement pour la maison, la voiture mais pour les voyages, les bidules et les trucs qu'on nous dit essentiels à la vie ... et l'on finit par devenir l'esclave de son travail soumis aux diktats des patrons conscients de la force de leur capital sur nos vies devenues faibles ...
Tout cela commence à trop faire car de nos jours, le travail ne nourrit plus son homme ... le capital se porte de mieux en mieux ... Tout cela fait bien peur ...